Case départ
Case départ.
Le Film case départ illustre très bien le rapport entre liberté et bonheur bien que ce soit un film humoristique familier. On y retrouve deux hommes qui après avoir déchiré la feuille d’abolition d’esclavage de leurs ancêtres sont comme téléportés dans le passé où ils apprendront le vraie valeur de leur liberté après quoi ils seront renvoyés à leur époque et apprendront à apprécier la vie. Ils seront réduits en esclavage et battus avant de comprendre que leur liberté était réelle au XXIème siècle et qu’ils ne se rendaient pas compte de cette chance. Ce film nous explique tout simplement que la liberté ne nous rend pas heureux en tant que telle mai qu’elle nous rend heureux lorsqu’on réalise que l’on est libre. En effet, chacun de nous est enfermé dans une routine aveuglante voir même aliénante nous empêchant de réaliser que nous sommes libres mais aussi de profiter des petits bonheurs de tous les jours. Réaliser notre liberté peut nous rendre heureux dans les sens où nous serons plus attentifs à chaque petit plaisir qui peuvent faire d’une mauvaise journée une bonne journée. D’une autre part, ce film nous montre ce que cause l’absence de libertés : le malheur, une envie d’évasion, la mélancolie, la peur… Il permet aussi, par les divers rapports humains représentés, montrer que même dans une prison, la liberté est présente dans notre pensée, dans nos sentiments et dans certaines de nos actions. La liberté est enfouie au cœur de chaque homme et c’est ce que nous montre ce film. Ce film, derrière ses aspects simples voir grossiers nous délivre un réel message quant à l’importance de la liberté dans notre vie.
Film
Thomas Ngijol et Fabrice Eboué, "Case départ", 2011, 1h34