La liberté et le bonheur, une question qui nous concerne tous

Livre : Vous avez dit philosophie citoyenne ?

La liberté et le bonheur, une question qui nous concerne tous

La liberté et le bonheur sont deux thèmes actuels qui sont remis en cause chaque jour. Afin d’étudier ce thème, nous nous pencherons sur le résumé de Cafés Philos ‘‘Vous avez dit philosophie citoyenne ?’’  . Nous nous demanderons quel est le rapport entre liberté et bonheur.

 

 Le tableau choisi est La Liberté guidant le peuple de Delacroix.Nous avons choisi ce tableau car il montre l’importance de la liberté vis-à-vis de l’homme qui est prêt à tout pour obtenir celle-ci.

Le livre étudié n’est autre qu’un compte rendu de Cafés Philos dans le Tarn, celui-ci aborde de nombreux thèmes. Le livre est donc fiable mais cette fiabilité a ses limites étant donné que même avec divers points de vue exprimés, il ne peut être parfaitement objectif. Les cafés philos ont été fait dans le Tarn à de nombreuses dates différentes entre 1997 et 1998. Le compte rendu a été édité en 1999 par l’Agora, le contexte a donc évolué notamment avec le terrorisme qui menace actuellement le monde. Les cafés philosophiques ont été faits afin de rendre compte de différentes idées sur différents sujets et afin d’établir une réelle réflexion philosophique. Cela permet ensuite d’agir au quotidien en conséquence des déductions faites.

Tout d’abord, il est nécessaire de définir la liberté et le bonheur. Le café philosophique nous dit que d’après certains auteurs, la liberté est atteinte dès la naissance. Selon d’autre comme Spinoza, la liberté est de savoir pourquoi on agit et comment on agit. Il faudrait par conséquent pour être libre réfléchir avant d’agir ce qui dans ce cas montrerait que le fait de suivre un instinct primitif ne correspond pas toujours à la liberté réelle. Le bonheur est lui une satisfaction réelle et durable. Il ne s’agit en aucun cas d’une joie brève. Instinctivement, l’homme tend à être heureux mais la quête du bonheur est longue et difficile. En effet, l’homme au lieu de se libérer pour trouver le bonheur s’aliène à des ‘‘biens’’ plus ou moins matériels. Après une enquête, lorsqu’on demandait aux français ce qui les rendraient heureux, ceux-ci répondaient dans l’ordre décroissant : la santé, la famille, le travail, l’argent…
La liberté arrivait en dix-septième position. Aux yeux des français, l’argent est donc plus important que la liberté et le travail aussi. Les hommes sont aujourd’hui aliénés par ce qu’ils mèneront au bonheur.

Nous pouvons par conséquent dire que les hommes n’ont pas intuitivement l’idée de la liberté lorsqu’ils cherchent le bonheur. La société n’aurait elle pas détruit le lien de plus en plus étroit entre liberté et bonheur ? 

Source: Livre,Collectif, « Vous avez dit philosophie citoyenne ? », l’Agora, 1999