Les limites de la liberté d'expression, la vision d'un autre pays

Les États-Unis sont presque la seule démocratie libérale occidentale à ne pas punir la haine que l'on peut avoir envers une personne ou un groupe de personnes, que ce soit de manière orale, par des messages ou bien des images.

Le mépris peut se produire face à une personne de race différente, par rapport à la religion, aux origines ethniques ou aux orientations sexuelles (homosexualité).
Contrairement aux États-Unis le Danemark, le Canada, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et la Nouvelle-Zélande ont des lois qui répriment ces actes. La France distingue les propos insultants, des actes de violence.

Jeremy Waldron veut faire comprendre que ces actes devraient être réprimés par la voie législative car les personnes qui subissent les insultes et les violences ne peuvent pas vivre une vie normale car elles sont sans cesse sous pression.

L'auteur n'est pas contre le fait de s'exprimer mais cela doit se faire sans violence et sans haine. Une personne ayant des préjugés sur une autre peut s'exprimer mais cela ne doit pas engendrer des tords sur la personne visée.

Selon lui ce débat n'a pas lieu d'être dans une société démocratique qui à la place devrait avantager un environnement social dans lequel toutes personnes voudraient vivre.

Les États-Unis donnent à la liberté d'expression et de la presse une extension qui va jusqu'au point où son exercice présente un danger clair de violence pour les personnes.

 Ce livre philosophique a été écrit aux États-Unis alors que Barrack Obama était encore président et que malgré cela, certains haïssaient les hommes noirs et de nombreuses violences étaient faites. Le jour de parution du livre en France on pouvait voir une montée en puissance des extrêmes ainsi qu'aux États-Unis où Donald Trump se présentait aux élections.

Seulement est-ce la bonne manière d'établir fermement nos idéaux d'égale dignité et de laïcité?
Dans certains cas les limites de la liberté ne seraient-elles pas un obstacle au fonctionnement de la société qui certe n'est pas parfaite mais dont le sentiment de bonheur est exprimé tous les jours.

 Source: Livre, Waldron Jeremy, « Quelles sont les limites de la liberté d’expression ? », Every liberal démocratie, 2012, 304p A voir sur http://www.laviedesidees.fr/